Heilung Kiang

Heilung Kiang Chow Chow

Chow Chow

INTEGRATION DU CHIOT

Après une formation en comportement canin je vous soumets ces quelques pistes :
 

L’introduction du chiot dans son nouvel univers est un
moment clé dans la vie commune de l’homme et de l’animal. Elle se réalise
généralement aux environs de deux mois, c'est-à-dire pendant la période de socialisation.
Une intégration manquée (agressions sonores et visuelles, voyages
traumatisants) peut être à l’origine de troubles comportementaux, comme une
phobie post-traumatique.  

 



 



Au préalable, le nouveau propriétaire a déjà choisi le lieu
de couchage, celui du repas et le lieu où le chiot doit faire ses besoins.
L’arrivée du chiot doit être planifiée à un moment où les propriétaires
disposent de temps libre, par exemple un week-end ou une période de vacance,
alors que la maisonnée est calme. Les changements brutaux sont générateurs de
stress pour le chiot.





 



Dès son arrivée, le chiot est amené sur le lieu
d’élimination, puis il fait connaissance avec son nouvel environnement, en
particulier son lieu de couchage.



Le contact, les caresses et les jeux permettent rapidement
au chiot de créer un lien d’attachement avec ses nouveaux maîtres.



 



 



Dès les premiers jours, les propriétaires doivent fournir au
chiot les conditions environnementales qui lui permettent de poursuivre de
façon harmonieuse son développement :


sorties fréquentes à l’extérieure, en
milieu stimulant

-
contact avec des espèces et des individus
variés


-
contrôle de la morsure et contrôle moteur

-
hiérarchisation alimentaire



 



 

Autocontrôles : si
le chiot fait mal et ne relâche pas la pression lorsqu’il entend un cri, la
morsure inhibée n’est pas acquise. Les propriétaires doivent comprendre qu’il
ne fait pas ses dents. Il faut d’ores et déjà proscrire les jeux de traction,
sanctionner les mordillements, et interrompre les jeux si l’excitation devient
trop importante.

 



 



Homéostasie sensorielle :
il faut encourager les sorties dans les endroits stimulants et ne pas rassurer
le chiot qui présente des manifestations de peur. L’indifférence affichée
permet au jeune animal d’affronter ses peurs et de s’habituer.



 



 



Socialisation intraspécifique :
il faut encourager les rencontres avec d’autres chiens, convaincre les maîtres
de ne pas intervenir si un adulte semble menacer leur « bébé ». Les
congénéres adultes équilibrés sont de très bons éducateurs.



 



 



Socialisation interspécifique :
le jeune chien doit rencontrer rapidement de nombreux types d’individus dans de
bonnes conditions (jeux par exemple).



 



 



Hiérarchisation : on
conseille que l’administration des repas soit dissociée de ceux des maîtres et
se tiennent juste après pour renforcer leur valeur hiérarchique. Le chiot peut
assister au repas de ses maîtres, ce qui le place en position d’infériorité
hiérarchique, sans recevoir de don alimentaire.



 



-
ne jamais appeler son chien par son
prénom après une punition, car le prénom est une récompense, il faut être
indifférent



 



 



-
lors de sorties des maîtres sans le
chiot, il faut partir sans lui dire au revoir et lors du retour lui faire des
caresses 5mn après, on évite de stresser le chiot et celui-ci s’habituera à
rester seul sans inquiétude